jeudi 12 mars 2015

WHO ARE YOU CAPTAIN RAW ? : #2

Bruxelles, je ne sais plus quand, ni à quelle occasion, mais j'avais beaucoup aimé!



Je reprends ce que j'avais commencé hier, dans le cadre du "pendant trente jours j'en dis un peu sur moi". Et ce sera tout pour aujourd'hui car il fait fort travail dans ma vie aujourd'hui.

10 choses qui me rendent vraiment heureuse:


2) Mes études.
J'adore apprendre déjà à la base. Mais vraiment. Une journée où je n'ai rien appris, est pour moi perdue en quelque sorte. Du coup l'idée même "d'études" me ravit.
Mais là où ça me rends heureuse c'est que je suis certaine d'avoir trouvé ma voie, ce qui est formidable car énormément de personnes font des études, sans grande conviction de ce que ça va leur apporter par après et le font uniquement pour un diplôme de haute école ou d'université. 
Je me sens privilégiée de pouvoir dire que je fais des études passions. Même si c'est un secteur bouché et que ça s'avère donc difficile de prime abord de me dire que je vais pouvoir exercer là dedans. Mais je vais mettre toutes mes chances de mon côté en faisant des choix judicieux qui rajouteront des cordes à mon arc et feront la différence.
Avec tout ça tu nous a pas dit quoi hein.
Ahaha c'est vrai. 
Tatataaaaam
j'étudie l'archéologie.
Ah ouais les dinosaures et tout ? c'est genre la réponse typique une fois que j'annonce ce que je dis.
Non les dinosaures relèvent d'une autre branche,  la paléontologie.
Nope moi je me dirige vers la préhistoire, avec les mammouths et les rhinocéros laineux, ce genre de trucs. J'ai adoré fouiller en grotte, même si il y fait froid. Mais c'est vraiment un style de fouille qui me correspond bien.
J'adore l'archéologie car ça permet à la fois un travail manuel et intellectuel. Et que je suis toujours tiraillée entre les deux et que si je devais choisir qu'une sorte je n'y arriverai pas, et donc là c'est la combinaison parfaite.
Le temps des fouilles tu le passes au grand air, en général dans une ambiance bonne enfant, c'est très chouette.
Et puis c'est merveilleux toutes ces informations que nous livre le sol, comme ça pouf, et qui permettent d'en savoir un peu plus sur la civilisation en question.
On me disait toujours quand j'étais petite que c'était important de savoir d'où on venait. Et ben voilà.
Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, si je pourrai faire de l'archéozoologie ou pas, mais il est clair que je ne me vois pas dans autre chose que là dedans. Non je n'irai pas bosser dans un musée et non je ne deviendrai pas prof.
D'ailleurs, une aventure s'annonce à moi car j'ai récemment pris la décision de partir en France pour terminer mon cursus car la Belgique ne m'offre pas ce que j'attends.
J'angoisse un peu à quitter Bruxelles j'avoue, car j'adore cette ville et j'ai peur que cet amour démesuré me fasse détester Rennes et Nantes. Mais bon, on n’y est pas encore!

3) Ma bibliothèque.
Ô mon bien le plus précieux.
C’est comme ça, mes livres me rendent heureuse et me rassure.
Où que j’aille j’ai un bouquin avec moi. Et si je dois partir quelques jours ou quelques semaines, tu peux être sûr que j’en ai plusieurs sur moi dont mon livre préféré, on sait jamais que j’ai besoin de le lire en cas d’urgence chernobyl neuronal.
Oui même quand je suis en fouilles, sous tente, j’ai une demi-douzaine de bouquins avec moi. Bien rangés, et à vue pour les voir dès que je me lève.
J’aime l’objet. Le toucher, le sentir. Si il est de seconde main j’aime encore plus car j’adore l’idée que ce petit bout de papier a une histoire derrière lui et que j’y contribue à ma manière en l’ayant racheté.
J’ai tellement hâte d’avoir un chez moi rien qu’à moi pour pouvoir me trouver une vraie bibliothèque pour les ranger.
Parce que bon, le système D c’est bien joli (une échèle en guise d’étagère de bouquins) mais ça manque de place et je me retrouve avec une pyramide que j’essaye la plus ordonnée mais qui défie un peu les lois de la gravité à côté de ladite échelle.
Et là je suis en pleine cure. Challenge deux mois sans acheter de bouquins, car après six mois d’hôpital et d’accumulation de choses diverses et variées dont des livres, je vous jure que le retour à la maison ne fut pas une sinécure (en transport en commun de surcroit), parce que les livres, c’est bien beau, c’est bien gai mais purée que c’est lourd. Plus d’une fois dans mes voyages de valises de retour, j’ai cru que j’allais mourir sur le trajet à cause de la lourdeur du poids de charge. Et pourtant j’avais tout scindé et mélangé, car ne reprendre que les bouquins en une fois eu été un brin utopique vu ma force physique d’invertébré.
Donc pas de pêle-mèle (magasin de secondes mains pour les bouquins entre autre) avant la fin du mois de mars. Courage Captain tu y es presque.

4) Mon gang.
Hashtag wesh wesh si si la famille !
Bien que de nature discrète et ne partageant pas mes émotions facilement (sauf par écrit, je pense que c’est aussi pour ça que j’ai créé le blog), mon gang est un pilier immuable dans ma vie.
Parce que j’ai réussi à m’entourer de gens intègres. Ils ne sont peut-être pas beaucoup mais ils sont là.
Toujours là. Même quand je déconne et que je ne donne pas signe de vie, ils ne m’en veulent pas parce qu’ils comprennent ; même si ils sont loin géographiquement pour certains, ça ne change rien.
Evidemment le gang change parfois, et c’est normal, un être humain n’est réglé que pour avoir un certain nombre de personnes dans sa vie amicale (j’entends bien amicale hein) et dès qu’une nouvelle personne entre dans ce cercle, inévitablement on s’éloigne d’une autre. Mais ça ne change pas que les liens sont forgés et qu’en général tu retournes naturelement vers eux et tout ce passe comme si vous vous étiez quitter la veille.
Donc c’est normal qu’au fil des années, avec les changements, école, fac, boulot, la meute se modifie un peu.
Mais bref, je ne suis pas là pour un cours de sociologie, c’est juste que c’est difficile de parler de mes amis en les gardant anonymes, donc je préfère m’arrêter là. (mais jvous kiffeee putaaaiin si jamais un jour vous tombez là dessus)

5) Le moment prétatouage.
Alors ça. En général c’est BEST DAY OF THE WEEK/MONTH/YEAR (barrez la mention inutile)
Et je suis d’autant plus contente d’en parler ici car dans pile une semaine je me fais encrer le haut du genou !
Comme le tatouage n’est pas un acte anodin, ces moments prétattoo sont assez « puissants ». Se dire que ça y est, telle chose va m’orner toute ma vie, va s’ancrer à moi et on ne pourra plus jamais m’en dissocier. Ouaw. J’adore.
J’ai 7 tatouages pour le moment, des ptits, des grands, un blanc, des noirs et un avec quelques touches de bleus et de rouges.
Mon corps est une horrible page blanche qu’il me faut accommoder à ma manière. Chaque tatouage me permet de progresser dans cette quête ultime qu’est « l’acceptation de soi ». Car de ce côté là, y’a encore beaucoup de boulot chez moi.
Mais donc voilà, je reviendrai là dessus avec plaisir dans une semaine !

6) Les oiseaux.
Certains aiment le ronronnement de leur matou, d’autre le bruit de la pluie ou du vent, moi c’est le chant des oiseaux qui m’apaise (sauf celui de la colonie de perruches des étangs d’Ixelles qui se mettent à piailler à 5-6h au matin !!)
Je suis profondément une enfant de la nature. D’ailleurs, même si j’aime aussi la ville, je ne m’y vois pas ad vitam aeternam.
Et donc, rien de mieux pour mes nerfs qu’un calme absolu (sans voiture) et le pépiement d’un ou plusieurs oiseaux. Peu importe l’espèce, allez, même les perruches vous me faites marrer quand vous me réveillez. Parce qu’en plus c’est joli à regarder, surtout les dites perruches, au final j’aime voir passer ce banc de volatiles verts devant ma fenêtre.
Même les pigeons détestés par tout le monde ont une place chez moi (oui oui la connasse qui donne des miettes c’est moi !!). Et leur rrrrourrrouuu m’arrache systématiquement un sourire.
Alors dans mon top des préférés on y trouve, le tout bête petit moineau qui déborde d’adorablitude, les corneilles, et puis les rouge gorges (j’espère tellement que dans ma future maison qui aura un super méga jardin, un rouge gorge viendra s’y installer !!!!). Mais les autres aussi hein, mon coeur est assez grand pour tout le monde.
Donc voilà. Les oiseaux, méga kiff.
Puis je collectionne les plumes trouvées sur mon chemin, faudrait un jour que je m’attelle à me faire un cahier plumes, qu’elles arrêtent de traîner un peu partout ahaha.

7) Le moment entre chien et loup.
Surtout la version entre la nuit et le jour.
Quand j’étais insomniaque, c’est bien souvent à ce moment là que je trouvais la sérénité pour m’endormir (et cf. précédent, le chant des oiseaux matinal n’y était pas pour rien). Maintenant, et je remercie mon psychiatre, j’ai un traitement qui me permet de dormir, donc je vois encore autrement ce moment particulier, car c’est celui où je me réveille. Et c’est gai. Bon ça ne va pas durer longtemps car le soleil va se lever de plus en plus tôt et que je ne me vois pas mettre mon réveil à 4h30 pour en bénéficier.
Mais pour le moment, je déguste chaque matin.
Puis j’adorais revenir de soirée à ce moment là. Y’a vraiment une ambiance particulière dans les rues, j’adore.  Maintenant que j’ai un rythme de mamy je ne pense pas que ça va arriver encore souvent, mais qué bonheur ti de rentrer bien crevée et de s’endormir le cœur léger d’une bonne soirée au moment où le soleil se lève (et que les oiseaux chantent).

8) Ma chambre, ma maison, ma ville.
Comme je n’ai pas un appartement rien qu’à moi mais une grande maison avec 4 colocataires, ma chambre est mon petit espace rien qu’à moi.
Je suis du genre à avoir peur des espaces vides, du coup c’est plutôt chargé, surtout sur les murs. Loin des posters du seigneur des anneaux qui ornaient ma chambre à 13 ans, maintenant j’ai tendance à y fixer des petits bouts de vie qui m’emplissent le cœur quand je regarde ; que ce soit des cartes postales que mes généreux amis n’oublient jamais de m’envoyer, les tickets en tout genre, les belles phrases trouvées dans des journaux/magasines, des photos bien évidemment, des beaux dessins, des affiches piquées à gauche à droite, une énorme mappemonde (ben oui un pirate a besoin de savoir où naviguer). Le seul truc qui reste de ma toute jeunesse, c’est mon drapeau Che Guevara, je n’arriverai jamais à m’en défaire, il m’a suivi dans tous mes déménagements, et une fois que je m’installe quelque part c’est la première chose que j’accroche.
Pour le reste, des accessoire hétéroclites, des dinosaures à foison et en toutes les matières, un vieux voltmètre d’avant guerre, un buste de mon adoré Beethoven, des bocaux remplis de coquillages, plumes, petits soldats, des volières, une serre que j’utilise comme cimetière de plantes mortes (elles n’ont aucune chance de survie avec moi ... ), un crâne humain médical, mes bouquins et j’en passe. Dès que la lumière sera adéquate, je n’hésiterai pas à vous partager mon cocon qui reflète bien ce que je suis : chaque jour on découvre un nouveau détail.
Alors j’ai mis aussi ma maison et ma ville. Ben oui, j’adore notre baraque, achalandée grâce à nos trouvailles dans la rue. Ce qui en fait de nouveau un espace unique et qui nous appartient totalement.
Quant à Bruxelles, ma ville d’adoption depuis quelques années maintenant, on peut dire que j’y suis attachée, car elle est toute petite et en même temps tellement multiple. Comme toutes les villes tu vas me dire, sauf qu’ici ça ne prend que 5 minutes en tram ou à pieds pour arriver dans un univers totalement différent. J’aime ce côté accessible de tout, et des gens en général.

9) La musique
Pas très originale de nouveau je l’admets. Mais bon c’est comme ça, la musique rythme mes journées de 6h du matin à 23h.
Me demande pas mon groupe préféré, j’en ai plusieurs, mais ça fait un paquet quand même, d’autant que je suis l’ecclectisme même. Limite si tu me demandes de te faire une petite liste par siècle en commençant au Xè siècle, y’aura peut-être moyen de moyenner. Je trouve ça très difficile d’extraire un artiste en particulier, car ils ont chez moi des fonctions différentes selon mes états successifs sur une journée. Je ne demande pas à Deportivo le même effet que Igorrr. Et je les aime pareil.
Une chose est sûre, c’est que je risque souvent de partager avec vous sur ce sujet là !

10) Cuisiner pour des gens.

Roh mon dieu, je passerai ma vie à cuisiner si j’en avais les moyens et le temps. J’ai précisé le « pour des gens » car pour le moment je suis incapable de cuisiner pour moi. Oui c’est triste, mais bon, on s’y fait je te jure.



Et voilà, je suis somme tout quelqu'un de très banale. Mais ça va, je le vis bien!

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