Ola la Frégate scintillante de milles feux!
Que d’absence que d’absence!
Ne m’en veut pas, mais je préfère attendre d’avoir une vraie inspiration et faire quelque chose de propre, plutôt que céder à la pseudo pression blogosphérique, du comme quoi il faut publier en temps et en heure. On est pas des machines ne l’oublions pas.
Et tant pis si je m’attire le courroux du Grand Saint Blogo!
Quoi de neuf mon petit moussaillon? Tout va bien dans ta vie? Je l’espère !
De mon côté, je suis toujours en mode introspectif à la campagne, #hashtag montaigne powa! Tergiversations qui me permettent d’avancer d’une certaine façon. Peut-être pas sur le plan physique -laissons ça pour l’hôpital après tout- mais plus du côté mental/psychique.
Que je retombe sur un chemin débuté il y a quelque temps (on peut parler en années), qui n’a pas vraiment eu l’occasion de prendre l’ampleur pourtant voulue dès le départ, mais qui aujourd’hui semble sur le point de dépasser le stade de l’amorce. Yuppie, du changement!
- Je vais te parler de facilité de vie.
- Ah ah?
- Un truc que certain qualifieraient de youkou !
- Youkou kwaaaa?
- Chez nous ça veut dire un brin hippie.
- Va nu pieds et coquelicot?
- Tssss pas de mauvaise langue.
Je vais te faire part de mes réflexions, qui mènent vers un mode de vie appeler la « Simplicité Volontaire » ainsi que « Pleine conscience », mais que je vais vous présenter à ma sauce, et aussi, comment arriver à voir autrement les choses pour qu’elles soient bénéfiques et non pas troubles fêtes!
- Ah ouais, la meuf faut qu’elle revienne dans la vie normal là! Stop les pâquerettes hein!
Bon mon petit mouss, je ne t’apprend rien si je te dit que notre société occidentale est toxique pour nos nerfs.
Le taf, les médias, la technologie, les réseaux sociaux, la circulation, les gosses, les chats, la crise, j’en passe des vertes et des pas mûres.
Tout va dans le sens du toujours plus, et on finit par se perdre dans tout ce flux.
C'est un peu récurrent d'entendre les burn out, les dépressions partout ; et c'est "chouette" que maintenant on en parle librement et qu’on se rende compte quel fléau ça fait dans notre société, et à cause d’elle.
On se monte le bourichon pour beaucoup de choses, induite par les multiples pressions extérieures. Par exemple, je culpabilisais pas mal de ne pas venir écrire ici un petit quelque chose, ou faire ma vidéo de mots, car j’ai beaucoup de temps au final.
Mais après on se dit que rien ne sert de brusquer les choses et qu’il est important de lâcher prise et on est bien plus léger une fois qu’on a compris ça.
On court à tout va, suivant le rythme effréné mais surtout effrayant qui s’impose à nous.
et si on se posait deux minutes?
Regarde devant toi quelques minutes, inspire quelque fois si tu le souhaites, fume une clope ou bois un petit kawa.
Es- tu heureux/se?
Je ressens viscéralement un besoin de retour au vrai, à l’authentique, aux tripes.
Et tout ce fait naturellement en fait. J’ai commencé à faire mon petit Montaigne, et le lestage de la technologie c’est fait tout seul.
Et j’ai retrouvé avec plaisir, cette sensation apaisante qu’apporte la simplicité.
Et qu’on peut trouver beaucoup de bien-être en faisant des choses anodines.
Même si je n’aime pas ce mot. Ca fait péjoratif, "anodin/ennuyeux".
Hors pas du tout, si tu ouvres suffisamment ton esprit, tu peux te rendre compte que le Merveilleux est partout, même dans ces petites choses que l’on fait automatiquement.
Mais pour s’en rendre compte, il faut en prendre conscience.
Etre conscient de ce que l’on fait ici et maintenant.
Et que oui, nourrir les chats c’est chouette, même si il y a plein de bols à faire, car en les nourrissant moi, je leur apporte du confort et j’aime l’idée de les rendre heureux (car oui tout le monde sait que le bonheur d’un chat de salon dépend de son estomac ahaha).
Ou sortir les milles et une différentes couleurs arc en ciel de tri.
Tu pestes, tu râles, c’est le soir, fais chier.
Ben non.
En reconsidérant la choses, certes il y a différentes poubelles, qui seront traitées différemment, et que grâce à ton geste, tu contribues à aider le tri et le recyclage et ainsi faire du bien au monde qui te permet d’être en vie. Ca fait de toi un super combattant de la Terre, c’est plutôt classe!
C’est ma version à moi de la Pleine Conscience.
C’est être dans l’instant présent et s’en rendre compte et aussi savoir pourquoi on fait ce qu’on est en train de faire.
Un des buts du jeu est donc de virer sa cuti d’une situation chiante et de la tourner en positif pour ainsi profiter de tout, comme l’histoire des poubelles, le positif étant que tu en ressors gratifié d’agir pour quelque chose de bien, et c’est bon pour le moral.
Un autre exemple cliché:
Il pleut. « Fait chier, mes cheveux vont friser et gnagnagna ». Non non non.
Faut plutôt se dire « Tient tient, le ciel offre un cadeau à la Terre, il l’a nourri, c’est plutôt gentil. » Ca change un peu la donne. Alors oui je suis d’accord, ça ne défrise pas tes cheveux, mais on peut aller un peu plus loin dans la réflexion, car en nourrissant le sol, la pluie te nourrit aussi forcément.
Donc au final tu peux même lui dire merci. (Et enfiler un K-way. (oui c’est moche mais c’est pratique))
Car le « merci » est une autre qu’il faut reconsidérer dans son quotidien.
Moi je l’ajoute dans cette idée de Pleine Conscience.
Je dis merci à la pluie, au soleil, au vent, mais aussi quand je mange.
Quand j’ai une tomate devant moi, je retrace toutes les étapes du voyage qu’elle a effectué depuis son plant jusque mon assiette et je remercie à chaque étape.
Le pain, je remercie à la fois le sol pour le blé (frelaté malheureusement on nous fait manger de la merde) mais aussi le boulanger qui l’a fait.
Un produit animal? Un merci encore plus grand.
Etc.
Etc.
Et ça va très vite hein, ça prend pas mille plombe.
Et je commence ainsi mon repas, ça ouvre à un meilleur état d’esprit.
Le matin et le soir même chose.
On peut remercier tout hein, ça permet de se rendre compte du soutien que l’on a. On peut remercier ses amis ou sa famille pour tel ou tel soutien, ou bien le fonctionnaire qui a dépatouillé le dossier administratif la veille etc.
Être dans la gratitude, permet une plus grande sérénité je trouve.
Donc voilà, dire merci et retourner les situations pour y tirer le positif. Et je te jure, que ça marche avec n’importe quelle situation. Evidemment c’est comme tout, il faut de l’entrainement, et au début on continue à se faire envahir par le trop plein d’émotions que peut amener une situation pourrie.
Il faut juste apprendre à reculer un petit peu et zou considérer la chose autrement. (j’en ai déjà parlé dans un autre article de ça!)
Mais un retour au vrai? Ca veut rien dire Captain! C'est quoi le vrai? Les sources?
Il faut admettre que l’on vit dans un monde surfait, et que malgré nous, on se fait souvent embrigader.
C’est là qu’entre ma notion de Simplicité Volontaire. Qui est un vrai mouvement suivi par un certain nombre de gens.
Seulement, je n’aime pas les cases. J’aime que les choses roulent naturellement, et je trouve qu’à partir du moment où l’on s’inscrit pleinement dans tel ou tel mouvement, une certaine rigidité s’installe.
Et je préfère de loin la notion d’électron libre que j’ai toujours appliqué, qui consiste à prendre le bon dans plein de chose et de faire un mashup qui nous convient personnellement, car ça offre une plus grande flexibilité et efface la culpabilité si jamais on se « détourne » une fois des principes prônés par telle ou telle philosophie/mouvement/ce que tu veux.
Car on reste Humain, et on a le droit de faire un truc considéré comme « pas bien » si on en a envie. Pour éviter la frustration, pour se faire du bien et éviter des aigreurs d’estomac, car il faut avant tout penser à SOI. Tant que c’est fait en PLEINE CONSCIENCE.
Bon entendons nous bien, je ne parle pas de choses illégales bien évidemment.
Mais prenons l’exemple de la personne qui décide d’entrer dans un mode de vie minimaliste, et qui un jour craque et s’achète un truc inutile. Elle va peut-être culpabiliser, se dire que c’est hors de ses principes, et du coup elle sera tellement mal qu’elle n’en profitera même pas de cet écart. Ou le végétarien qui pour une raison X ou Y, mange un bout de viande UNE FOIS.
C’est mal vu par leur « groupe » mais soyons honnêtes que ça ne changera pas le schmilblick.
Donc comme dans un régime alimentaire au final, si un écart arrive une fois, ce n’est pas grave.
Pour être bien fuyez la rigidité, adoptez la flexibilité et pensez à vous.
Bon si vous êtes heureux sans écart, ben n’en faites pas, c’est très bien aussi!
Mais donc, je prône un mode de vie simple et conscient.
La simplicité volontaire, appelée aussi « sobriété heureuse » (han c’est beau), c’est enlever le superflus pour revenir à la simplicité. (Avec des considérations écologiques aussi).
Un recentrement sur l’essentiel.
Et là où la flexibilité s’installe, c’est que c’est aussi à chacun à trouver ses essentiels je pense.
Personnellement, mes tripes me renvoient à un retour à la Terre, aux petites choses simples, mais aussi à une reconsidération de moi en tant que moi et de m’apporter des bienfaits.
Comme m’aménager une « chill zone » dans le jardin (les photos arrivent bientôt!!), m’autoriser le droit de penser autrement aussi, ça a l’air chelou mais c’est important pour moi, car quand on se sent trop marginal on finit par ne plus se sentir bien dans ses baskets, tandis que si de moi à moi je me l’autorise, c’est plus facile à gérer.
C’est apprendre que le bonheur ne vient pas des choses matérielles que l’on peut obtenir en s’achetant des choses bien souvent inutiles, mais que ça peut être simplement un bon lait fraise.
Qu’aller faire ses courses à pieds au lieu de prendre la voiture, ben ça permet de faire une ballade et de peut-être découvrir des choses et vivre mille et une aventures.
Donc en gros, on pourrait dire #HASHTAG EPICURE hein.
J’ai depuis longtemps essayé de l’appliquer quotidiennement, le vivre bien.
Mais c’est pas toujours évident, on continue à ressentir les pressions sociales extérieures.
Tandis que là, dans des conciliabules avec moi même je me donne le droit de tout ça. De bien vivre pour moi, tout en faisant attention à ce qui m’entoure - sol, végétaux, animaux, humain », car le but n’est pas d’être égoïste non plus, il faut que tout s’imbrique correctement pour arriver à une harmonie originelle. Ben oui, à la base on est fait pour le vivre tous ensemble, et par ‘tous’, j’entends tous les terriens, donc les autres espèces que les humains comprises dedans.
Le vivre bien, s’est aussi arrêter de se forcer à faire des choses que l’on a pas envie de faire et que rien ne nous oblige à le faire.
S’est se permettre de ne pas aller à une soirée, si on en a pas l’envie. Ne nie pas ça nous est tous arrivé! Et au final on arrive à une « fête » avec des lourdeurs d’estomac qui auraient pu être évitées si l’on avait fait ce que l’on voulait vraiment de sa soirée.
C’est donc apprendre à s’écouter.
Et respecter ses limites aussi. Savoir dire « je ne sais pas », ou « j’ai besoin d’aide ».
Personne n’est omnipotent ni omniscient et fort heureusement.
Et dans toutes ces considérations de simplicité volontaire, j’en arrive au point de revoir complètement le cours de ma vie, un peu aussi à cause de la maladie.
Il faut se poser et reconsidérer tout. Le travail (y suis-je épanoui?), la consommation (suis-je satisfaite de manger ce que me propose les supermarchés? Suis-je heureuse de m’acheter *objet/vêtement ‘inutile’ dans l’immédiat), son mode de déplacement, sa santé, etc.
Et une fois ces questions amenées, ne pas hésiter à changer des choses dans sa vie, pour un vivre mieux, en adéquation avec soi.
Personnellement, je pense qu'après mon passage à l'hôpital, il y a du revirement chez moi. Mais je préfère ne pas en parler tout de suite, je dois continuer mes considérations!
J’aurai pu te mettre les explications « officielles » de la Simplicité Volontaire et de la Pleine Conscience, mais je préfère te laisser faire des recherches, car c’est en cherchant soi même que l’on peut se faire une réelle opinion et surtout l’adapter à sa propre sauce.
Donc voilà mon petit Mouss,
Pour que pour toi aussi le bonheur soit aussi simple qu’une tranche de pain d’épices pour moi (ou nouvellement un lait (écrémé) fraise (grenadine O% (ouioui poule mouillée!) ) , il faut, voir le bon côté de chaque situation, en étant en conscience de ce qui nous entoure et nous arrive, et se poser les bonnes questions quant à sa vie et peut-être l’adapter pour un retour aux essentiels.
Mais si tu es heureux, alors ne change rien, c’est rare et profite!
Des bisous Mes Moussaillons! Cap vers le bonheur!
Yeah, j'adhère complètement à ta philosophie Captain ! Je te suis à fond, vive la sobriété heureuse ;)) L'avenir appartient à ceux qui ont compris ça...
RépondreSupprimerA part pour le lait fraise (paaaaas bon... ou alors sans le lait :)), je suis bien d'accord avec toi! Meme si ce n'est pas toujours une attitude facile à avoir, on peut se laisser rattraper par les ancienens habitudes/ les gens toxiques/ un environnement.... respirer et se sentir vivre, il n'y a que cela de vrai!!
RépondreSupprimerAhaha je déteste le lait sauf avec de la grenadine, ça me rappelle quand j'étais petite, c'est un petit plaisir regressif :D puis c'est tout aussi bon avec des laits végétaux donc c'est chouette, mais je comprends ton avis sur le lait :D
SupprimerC'est clair que ce n'est pas évident d'être toujours dans cette attitude, et il faut apprendre à reconnaître ces moments pour justement mieux les anticipés, et au fil du temps on y arrive de mieux en mieux !
Bout les gens toxiques, j'ai décidé de leur dire AU REVOIR, la vie est bien trop compliquée alors autant lester ce qui ne va pas :)